J’ai construit le treuil de mon Malamok (qui est toujours actuellement sans nom) avec du bois Ctp de peuplier et ctp de bouleau), carton (manchon de papier cadeau), laiton, acier, et de plusieurs colles adaptées. Il m’a fallut pas mal de temps, de documentation et d’imagination pour pouvoir me servir des photos de treuil à ma dispositon, réelles et de modèles réduits dont celles de notre ami Albertus traitant du même sujet.
 Premier essai d’assemblage La base et ses montants en ctp de peuplier, le rail du guide en laiton, un tambour en tube carton et ctp.
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Le plus difficile était de trouver un moteur et sa démultiplication pour obtenir un treuil fonctionnel en pêche aux cannes ou au chalut. J’ai choisi un moteur de lecteur CD d’automobile en 12 volts (2350 tours/minute) et des roues dentées de pendule neuchâteloise fournies par un voisin horloger. J’ai construit une cage en laiton pour pouvoir fixer le moteur et les engrenages, et le tout devait se dissimuler entre les deux montants centraux du châssis.
 Moteurs et engrenages Le treuil est monté et maintenant on passe à la mise en place et l’adaptation de toutes ces pièces.
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La largeur des engrenages et leur position décalée les uns par rapport aux autres ont nécessité une cage un peu plus large que prévue et les montants qui la contiennent ont dû être décollés et écartés de 6mm.
L’axe principal du treuil supporte les deux tambours et les poupées. Entre les montants du centre, qui deviennent la boîte de transmission, est montée la roue d’entraînement de la démultiplication et le système de manœuvre du guide-fune.
Il faut signaler que le treuilliste devait manoeuvrer le guide pour que les funes s’enroulent plus ou moins bien sur les tambours afin d’éviter les surpattages et le bloquage du treuil.
Retour au modèle :
L’axe principal traverse quatre montants. Sur chacun d’eux j’ai fixé un roulement à bille étanche pour faciliter la rotation de l’axe et diminuer l’effort pour le moteur. Je pense que grâce à la démultiplication obtenue je n’aurais pas de problème. Les tambours tournent entre dix et vingt tours minute.
 Le treuil partiellement monté Préparation du gabarit pour le montage sur le pont. L’ouverture sera rectangulaire.
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Sur la photographie ci-dessus on aperçoit l’intérieur de la boîte de transmission et le système de manoeuvre du guide funes.
Sur la photographie de l’original, en haut de la colonne de droite, on aperçoit trois volants. Celui du centre gère le fonctionnement du guide-funes. A gauche et à droite, les volants actionnent les freins des tambours. En effet. il fallait pouvoir régler la longueur des funes pour que le chalut soit perpendiculaire à l’axe de marche du bateau. Vu que les potences se trouvent une fois sur l’arrière ou sur l’avant et que l’on monte le chalut également par les potences avant, il pouvait y avoir une différence de plusieurs mètres, d’où le débrayage d’un tambour après l’avoir freiné. La fonction de treuilliste sur un chalutier est primordiale lors de la manoeuvre du chalut.
 Freins des tambours Bandes de laiton, tiges filetées, écrous et supports.
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 Frein du tambour Le volant blanc actionne une tige filetée montée sur un support, qui déplace un écrou sur lequel est soudée une extrémité de la bande en laiton. L’autre extrémité de la bande en laiton est soudée sur le support de la mécanique. La bande est ainsi serrée et enserre la flasque fixée au tambour.
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 Treuil vu de face Le guide d’enroulage des funes est actionné par le volant rouge par un revoi sur un engrenage plat. Les poupées sont installées en bout d’axe.
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