Fidèle aux deux article précédemment écrits, je vous soumets à nouveau un truc simple qui embelli beaucoup les maquettes sans demander beaucoup de temps : la baderne
« Ce mot s’applique à une tresse faite de vieux cordages, que l’on emploie pour protéger certaines parties du navire des chocs ou des frottements réitérés. On installe ainsi des badernes sur le pont pour garantir les poulies qui y sont crochées et quand on est au mouillage, on en place parfois devant la coupée où elles jouent le rôle de paillassons. » (Extrait de « Les mots de la marine » par G. Piouffre, aux Éditions Larousse 2003. Avec l’aimable autorisation de l’auteur)
Le matériel nécessaire n’a pas changé : j’utilise toujours
du cordonnet coton/polyester 66/33%, de couleur écrue et de 1mm de diamètre (existe aussi en plus épais, à choisir en fonction de l’échelle du modèle)
une poignée d’épingles
la fameuse aiguille à barder (à subtiliser dans la cuisine). Cela se présente comme une aiguille à coudre normale, mais en cinq fois plus grand (on l’utilise notamment pour recoudre la volaille farcie).
Pour plus de facilité, j’ajouterais à cette liste un morceau de ‘Frigolite’ (excusez le belgicisme, les français liront ‘Polystyrène Expansé’).
Les photos étant généralement plus explicites qu’un long discours ...

1. faire une sorte de spirale simple posée sur elle même.
Vous avez donc un bout court et un bout long, c’est celui avec lequel nous allons continuer.
On positionne quelques épingles.
2. Pour la première fois, on passe le bout en dessous d’une des deux boucles, celle du haut, vers la droite.
3. Toujours dans le sens des aiguilles d’une montre, repasser sur le dessus de la boucle inférieur droite.
A ce moment, on positionne deux nouvelles épingles (marquées en rouge).
4. On repasse en dessous du bout.
5. On forme une boucle et on passe dessus, puis dessous et enfin de nouveau dessus.
On positionne à présent deux nouvelles épingles (marquées en rouge).
A partir de cette étape, l’aiguille à barder peut s’avérer utile pour passer dessus ou dessous.
6. Lancé dans votre élan, vous pouvez poursuivre la manœuvre en passant dessous, puis dessus et encore une fois dessous.
7. On forme une dernière boucle, toujours dans le sens des aiguilles d’une montre, et on va rejoindre le cheminement du bout (court) que l’on avait laissé libre au début.
On positionne enfin la dernière épingle (marquée en rouge)
8. En suivant le chemin précédemment tracé, on double ou triple (et plus si affinités) la baderne.