J’ai décidé d’équiper mon remorqueur d’un propulseur d’étrave de conception personnelle. N’étant pas hyper outillé, j’ai adopté des solutions qui me sont propres, le résultat obtenu étant avant tout une étude, un prototype, car avant de rechercher la perfection de la construction, je voulais avoir testé ce que mes réflexions pouvaient donner dans la pratique L’idée est de doter une coque normale d’un bulbe contenant un propulseur.
 Vue générale du prototype installé
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Le corps du bulbe est en PVC, sur base d’un tube sanitaire. Il est scié en biseau de façon à s’appuyer sur la coque, et cranté pour se positionner dans l’alignement de la quille, celle ci venant s’incruster dans la fente Le nez du bulbe, arrondi comme il se doit, est en résine injectée, et est plein. Le passage transversal contenant les hélices est constitué d’un tube de cuivre

 Vue arrière du bulbe propulseur. On remarque la fente dans le tuyau pvc, qui permet l’incrustation de la quille et garantit le bon alignement longitudinal de l’ensemble
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Le propulseur proprement dit est doté de deux hélices, dont l’axe commun tourne dans deux bagues de nylon au diamètre de l’intérieur du tube de cuivre. La transmission du mouvement entre le moteur et l’axe des hélice se fait par une courroie crantée (système récupéré sur une vieille imprimante à jet d’encre) Le passage de la courroie se fait par un puits rectangulaire conique en laiton soudé à l’argent, dont l’extrémité étroite vient se souder dans une encoche au milieu du tube porte hélices. La soudure devant se faire sur le tube déjà enfilé dans le nez du bulbe, on ne peut donc pas utiliser de flamme. J’ai réussi la soudure sans problème au moyen d’un fer électrique de 300w
 Un dessin est souvent plus explicite qu’une photo
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