Voici l’exemple parfait des modifications personnelles que l’on peut apporter sur son modèle par rapport à un plan initial.
Un peu d’expérience, un soupçon de rigueur et voici votre navire agréablement différent.
A vous d’avoir des idées.
 Sieur Jean devant sa précédente réalisation : le WS60
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L’auteur de cet autre WS100 se prénomme Jean, son yacht sera propulsé par trois jets accouplés à trois Speed 700.
Les deux jets latéraux seront directionnels et le troisième, central, servira de booster.
 Les trois propulsions jets
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L’autre particularité de ce bateau par rapport à celui construit par Ping-Pong (dont nous avons déjà parlé), est d’avoir un fly.
C’est une sorte de petite terrasse située sur le toit du pavillon. Généralement on y met un second poste de pilotage, et suivant sa superficie des bains de soleil, un jakusi, une cuisine extérieur etc...
Modification du squelette
Il a fallu, pour placer les trois jets au fond de la coque, modifier l’avant dernier couple en supprimant complètement sa partie centrale inférieure, et, surtout, couper la quille à raz du couple n°8.
Pour renforcer le fond de la carène à cette endroit, Jean à collé quatre pannes longitudinales.
Le dessous du bateau s’en trouve aussi modifié : on trouve maintenant dans le prolongement de la quille une surface plane recevant l‘ouverture rectangulaire du jet « booster ».
Dernier point : le dessous de la plage de bain est trop épaisse par rapport à la position de sortie des trois tuyères. Il faut dès lors évider la plage.
Après les premiers essais de navigation, il s’est avéré que le rebord intérieur de la cavité sous la plage de bain provoquait un petit refoulement du flux. Jean à prévu d’y coller une sorte de déflecteur limitant ce phénomène.
 Prises d’eau des propulsions jet
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Autre petite astuce : Jean a instalé une prise de courant discrète placée sous la plage de bain. Elle sera très utile lors des séances d’expo pour alimenter tous les leds, pratique pour ne pas utiliser les accus.
Les pavois et les hublots
Les pavois sont, dirons-nous, plus conventionnels que ceux réalisés par Ping-Pong.
La proue reste fidèle au plan d’origine.
Jean à disposé à intervals réguliers des jambettes sur lesquelles il a fait courrir des baguettes, de la proue à la poupe.
Ensuite il à commencé par recouvrir la peau intérieure, en y perçant toute une série de trous pour le passage des fils d’éclairage.
Il a alors pu loger tous les fils d’alimentation entre l’habillage intérieur et celui extérieur.
Une fois tout en place et solidement collé, il a plaqué la face extérieure.
Les franc-bords de poupe s’élargissent et suivent une courbe jusqu’à la plage de bain. Ils ont été réalisés en collant minutieusement des petits morceaux de bois les uns à coté des autres, puis en les ponçant en arrondi jusqu’à obtenir une surface bien lisse, la plus régulière possible.

Jean, qui avait déjà fabriqué le WS60, voulait faire différent et a pris l’initiative de modifier le dessin des hublots de coques. Il s’est inspiré du 103S du chantier Azimut.
Ces larges ouvertures seront les bienvenues pour laisser entrevoir les entrailles de la bête, notament l’intérieur de toutes les cabines méticuleusement reproduites.
Prochain article : les superstructures et l’éclairage.