Le fait d’avoir construit très léger et compensé par du lest tous les grammes gagnés à la construction améliore considérablement le couple de rappel, diminue la gîte, ce qui améliore les performances générales du bateau. Celui-ci pèse 6kg300 une fois bien dans sa ligne.
 Les maunes du Liberté
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 La conelle l’ancre et les maunes
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 On relève une ligne
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 La ligne sera relevée avec l’aide du treuil appelé également moulinet .
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 Détail sur la fixations des haubans à tribord
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Une anecdote pour terminer.
Alors que je présente le Liberté dans un concours, une dame s’aproche du bateau et la voix pleine d’émotion me dit : Mais, c’est mon bateau ! Incroyable, tout y est fidèlement reproduit, identique à ce que j’ai connu.
 Mais c’est mon bateau !! m’a dit cette dame
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Elle m’explique alors qu’elle est originaire du nord de la France, que son père était patron pêcheur et qu’il possédait un Bautier de Barfleur sur lequel elle avait occasionnellement travaillé dans ces jeunes années soit en 1946. Elle m’a expliqué dans le détail la position et le travail de chaque marin embarqué. J’étais à l’avant, près du mat, et mon travail consistait à enrouler soigneusement la ligne dans la corbeille au fur et à mesure de sa levée. Il fallait que les 250 mètres de ligne soient prêts pour la prochaine pose.
Et de poursuivre en me disant : Ce bateau était si rapide que nous naviguions rarement avec le foc, la trinquette suffisait.
Permettez moi toutefois une petite remarque, votre bateau est trop propre ! Si vous aviez vu le pont du nôtre après une journée de pêche ! C’était épouvantable ! Et quelle odeur !
Le même jour, dans ce concours, je recevais une médaille de bronze pour le Liberté.
J’espère avoir contribué à vous donner l’envie de construire à votre tour ce très beau Bautier de Barfleur
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