Effilage des vergues et des mâts
Sans tour, à la foreuse
Le truc demande un peu de pratique, mais l’expérience vient très rapidement :
Il faut tout d’abord installer sa foreuse en position horizontale, par exemple en lui pinçant le dos dans un étau d’établi
Il faut ensuite fabriquer l’outil. L’effilage se fera par ponçage, et l’outil consiste à réaliser une longue pince, comme une mâchoire recouverte de papier abrasif sur sa face intérieure :
Deux morceaux de tasseau de par exemple 5x25cm en 1 cm d’épaisseur sont reliés entre-eux par une charnière constituée d’un morceau de papier collant Power-Tape les faces en vis à vis sont recouvertes de papier abrasif de grain 50 ou 80 selon la dureté du tourillon à traiter
Ensuite il suffit de mettre la perceuse en arche, de pincer le tourillon entre les mâchoires et de serrer en exerçant un mouvement de va et vient, en insistant sur l’extrémité libre du tourillon


Éviter les rentrées d’eau dans le bateau
Vérifier les hauteursLe tube d’étambot est suffisamment étanche, une fois son intérieur graissé, que pour éviter de laisser rentrer l’eau dans le bateau.
Côté hélice, le contre-écrou de l’hélice appuie sur le palier du tube (on peut éventuellement intercaler une rondelle nylon) et dans le bateau c’est la bague d’arrêt qui appuie contre le palier supérieur du tube.
On maintient un jeu longitudinal de 0,2mm maximum pour éviter le serrages, et le moteur peut être installé rigoureusement dans le prolongement de l’arbre d’hélice, en intercalant un safran dont le seul but est d’absorber les vibrations.
Aucun soucis à se faire pour l’étanchéité, le moteur peut se trouver sous le niveau de la ligne de flottaison.
Par contre, là où il y a un réel risque, c’est au niveau du tube de jaumière, celui qui maintient la mèche du safran de gouvernail. Il est impératif d’avoir le tube de jaumière qui débouche plus haut que le niveau de l’eau, au risque d’embarquer une quantité étonnante d’eau lors de la navigation.
Généralement jaumière et mèche de safran sont une réalisation perso, sans paliers et sans graissage. Si le truc de la mèche de safran en tige filetée permet de maintenir un graissage correct, en général on a laissé exprès un jeu entre tube et mèche, par lequel l’eau va rapidement s’infiltrer par le jeu des vases communicants, si le tube ne débouche pas dans le bateau plus haut que la flottaison

Deux safrans sur un servo
On ne le rappellera jamais assez : les tringles de gouvernail doivent être parallèles et/ou perpendiculaires entre-elles ET LE RESTER lors de l’utilisation
Le truc le plus simple est celui-ci :
Le bras du servo doit être équipé d’une chape à boule

Anciens paniers à homards comme en Bretagne
Utiliser un gabarit"Comme en Bretagne", parce qu’en Normandie on utilisait plutôt des panier en forme de cloche.
Anciens", parce qu’aujourd’hui les casiers n’ont plus cette forme pittoresque et ne sont plus, comme à l’époque, fabriqués en coudrier
A noter que le nombre de baguettes est réduit pour une représentation en modélisme
Sur une base en bois (bleu) on a collé un tourillon (rouge du ø intérieur au panier. Sur le pourtour du tourillon, on a foré 15 trous de 2mm dans lesquels viendront se planter des cure-dents recoupés à 35mm en éliminant les pointes Les cerclages sont réalisés en bandes de papier Bristol collées à la colle à bois. Après séchage, on peut retirer l’armature et recouper un des montants pour y insérer un anneau (joint de plomberie)
 Au 1/30, le panier fera Ø 2cm hauteur 3,5cm
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