Seconde page avec des trucs simples, de petits bricolages qui peuvent nous faciliter la vie
TEINTURE DES CORDAGES
Une machine simple
Pour que nos cordages soient réalistes, pas question de laisser blanc le coton de cuisine ou le cordon de maçon utilisé. Teinter des mètres de ficelle est facile, on les trempe dans la teinture. Le problème vient après, quand il faut les retirer du jus pour les mettre sécher : cela coule partout et il y a des noeuds !
Smoogler , modéliste breton, nous livre un truc pour se faciliter la vie : La machine est facile à comprendre et à réaliser. Un pot, une potence, deux bobines. La bobine réceptrice est la partie la plus sophistiquée de la machine. Décortiquons : le fil enroulé sur la bobine de gauche passe par un réa de la potence, plonge dans le pot de teinture où il traverse un anneau immergé, ressort du pot vers un autre réa de la potence où il fait retour pour venir s’enrouler sur une bobine de séchage.
 La machine de Smoogler. La réalisation est tellement simple que je ne vous ferai pas l’affront de vous proposer un plan
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Pas de plan, mais voyons quand même les choses essentielles :
Le pot de teinture

C’est un bocal en verre, avec un couvercle en laiton dans lequel on soude un fil électrique dénudé plié en deux en y ménageant une boucle. Le couvercle est percé de deux trous. Sous le trou de sortie, on colle un morceau de mousse de fleuriste que l’on a percé pour le passage du fil. Cette mousse éponge le fil qui ressort du pot, mouillé mais non trempé.
La bobine réceptrice

Deux rondelles de ctp percées en même temps de quelques trous périphériques du diamètre d’une brochette en bambou et d’un trou central qui recevra l’axe en tourillon de bois. Des sections de bambou sont enfilées dans les trous. Le bambou est étanche et son faible diamètre permet le pré-séchage du fil.

Bien entendu, il est possible de construire cette bobine plus solide, avec par exemple des tourillons de renfort ou un axe renforcé par un tube en boîte de conserve