Une équerre à 90° et 45°
Du papier plié Vous avez besoin d’une équerre et vous n’en avez pas sous la main ?
Prenez une feuille de papier quelconque ... Il faut seulement qu’un de ses côtés soit bien droit !
En pliant feuille sur elle-même et en alignant correctement le côté bien droit, on obtient un angle droit à 90 degrés.
Si la feuille de papier ne présente pas de côté bien droit, on la plie une première fois sur elle même, le pli formé est bien droit !
une équerre en papier
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En repliant à nouveau cette feuille sur elle même mais en alignant cette fois le pli avec le côté bien droit, on obtient un angle à 45 degrés.
Des paumelles de safran
Un bout de tube et du papier Canson Les paumelles de safran ont des bras qui enserrent d’une part le massif d’étambot et d’autre part le safran lui-même !
Ces "bras" peuvent très bien être réalisés en papier Canson : On découpe une bande de papier Canson, que l’on tourne bien serré autour d’un bout de tube (laiton ou PVC)
On rigidifie le tout avec de la colle cyano, puis on le positionne sur le massif d’étambot et on colle en place. La cyano transforme le Canson en plastique pratiquement aussi résistant pour cet usage que si on avait utilisé une bande de laiton fin
On recommence l’opération sur la palette du safran et on met en place en enfilant l’axe (un clou du diamètre voulu) à travers les deux paumelles
charnières de safran
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Des caps de moutons bien espacés
Des entretoises en fil de fer On l’a expliqué dans un précédent truc, transfiler les caps de mouton est finalement assez simple si l’on suit la méthode expliquée.
Mais à l’usage, il s’avère difficile d’espacer correctement les caps du bas, fixés aux cadènes, et les caps suspendus fixés aux hauban : l’espace doit représenter 2x le diamètre des caps
En d’autre termes, il n’est pas facile de déterminer la longueur des haubans
Pour y arriver sans peine, il suffit de se fabriquer des clés d’écartement qui maintiendront à bonne distance les caps supérieurs pendant que l’on les ligature aux haubans
Deux bous de fil de cuivre correctement pliés et enfilés dans les œils des caps nous permettrons de réaliser la ligature sur le bas des haubans
Maintien en place des caps de mouton
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Un pont bien latté
Respecter un certain calpinage Réaliser le lattage d’un pont de bateau suppose le respects de certaines règles de manière à obtenir un aspect réaliste.
Tout d’abord, il faut savoir que les lattes du pont ne vont pas de la proue à la poupe, les planches étant généralement plus courtes que le bateau. Ensuite, puisque les planches sont clouées, il faut qu’à hauteur des clous il y ait un support, en l’occurrence un barrot de pont (ou un barrotin).
Les planches sont donc clouées sur les barrots, mais leurs extrémités jointives doivent également se situer à hauteur des barrots.
Dans la pratique, ces joints ne doivent pas tomber côte à côte : on parle alors d’assemblage à deux ou à trois passants ! ( ?) !
Cela veut dire qu’à côté d’un joint il y aura deux ou trois planches non jointives avant de retrouver un joint à ce niveau
Un dessin est évidemment une fois de plus bien utile à la compréhension d’un texte quelque peu abscon !
En haut : calpinage à deux passants
En bas : calpinage à trois passants